Ancienne danseuse du ballet de l’Opéra de Paris, Laura Bachman se forme auprès de figures majeures de la danse, telles que Benjamin Millepied et Anne Teresa de Keersmaeker, à travers le monde, et collabore avec les univers du cinéma, du théâtre et de la musique.
Après Ne me touchez pas présentée aux Gémeaux en 2024, elle s’empare, pour sa deuxième création, de la figure de Marie, dépeinte par l’auteur Jean-Philippe Toussaint dans sa tétralogie M.M.M.M. (Faire l’amour ; Fuir ; La Vérité sur Marie ; Nue). Entre abstraction, pouvoir visuel et force narrative, Laura Bachman signe avec témérité un « rituel de désaliénation » aussi fort qu’exaltant, pour s’émanciper des fantasmes encore et toujours assignés aux femmes, en ouvrant le nouveau chapitre d’une recherche féministe dans un monde patriarcal en mutation. Une ode à la résistance, au pouvoir et à l’indépendance.
La main et le regard, il n’est jamais question que de cela dans la vie, en amour, en art. Jean-Philippe Toussaint, La Vérité sur Marie (2009)
Laura Bachman, la danse au contact du corps et de l’âme. Le Monde
Elle [Laura Bachman) s’empare des images cinématographiques du roman pour mettre en scène les protagonistes d’une histoire d’amour aussi puissante qu’universelle. Sceneweb
Nous avons essayé, tout au long de la pièce, de donner vie à des thèmes : l’amour et sa fin, l’émancipation, l’animal en fuite qui essaie de se libérer d’un état. La danse, c’est un art très abstrait, ouvert à l’interprétation… Laura Bachman à propos de sa création Commençons par faire l’amour, La Provence








