Formidable conteuse à la voix claire et aux textes sombres, Solann a fait une entrée remarquée sur la scène musicale avec son célèbre titre Rome. Nommée Révélation féminine de l’année aux Victoires de la musique 2025, elle signe Si on sombre, ce sera beau, un premier disque aux mélodies entêtantes.
À tout juste 25 ans, la jeune femme fait partie de ces interprètes qui luttent en chansons. À travers ses textes incisifs sublimés par des arrangements minimalistes, elle s’empare des paradoxes de notre temps et chante l’indicible.
Si on sombre est à la fois une prophétie et une promesse pour l’artiste, face aux errances qu’elle traverse. Elle y raconte l’amour dans Insomnie, le rapport à l’autre dans Noctambule, les violences faites aux femmes dans Les draps, et fustige l’appétit des grands de ce monde avec Les Ogres. Autant de titres aux sonorités folk et électro, et aux paroles cathartiques.
La presse en parle
Solann chante la puissance féminine, réclame justice pour les malmenés et creuse, sur une pop aux accents mystiques, ses blessures intimes pour mieux les sublimer. Madame Figaro
Derrière la joliesse de façade et des inflexions sibyllines, elle (Solann) module avec un contrôle parfait de la dramaturgie poétique et des phrases ensorcelantes de magie noire. Comme une plongée au cœur de la terreur et de la beauté. Ici, le romanesque se superpose au cathartique, la voix ondule et vole à la manière d’une braise dans la nuit. Libération
Solann est une guerrière enveloppante, une dissidente magnétique. Entre le coton et le jaillissement à vif, la pureté diamantaire et les turbulences, les courbes envoûtantes et le lâcher-prise diffus, le contraste est follement chamboulant. France bleu
L’indie folk, aux accents pops et poétiques qu’elle propose, fonctionne comme la potion dénichée dans un vieux grimoire de sorcières : un élixir mystérieux, aussi liquoreux qu’explosif, mais terriblement envoûtant. Ouest France
Solann, la nouvelle “sorcière réconfortante” de la chanson française. Le Parisien
Maléfique, Solann ? Ensorceleuse, pour l’instant, sur la foi de quelques chansons qui annoncent un futur radieux. Dans la lignée d’une Pomme ou d’une Zaho de Sagazan, elle chante avec ses tripes ses maux de jeune femme. Une mise à nu sincère et émouvante. Paris Match