Avec son inimitable sens de l’ironie, sa poésie du dérisoire, et son art du décalage, Christoph Marthaler, qui réinvente depuis plus de 40 ans un théâtre musical tendre et corrosif, s’attaque à une exploration des sommets, au propre comme au figuré.
Dans une pièce mêlant alpinistes, pâtissiers et chefs d’État. « Le Sommet » convoque six interprètes multilingues dans une tour de Babel absurde rappelant l’Europe actuelle. Le théâtre musical de Marthaler, entre opéra, karaoké et esthétique rétro, s’appuie sur des textes de Kafka, Tarkos, Magris… pour une trame à la fois drôle et poignante, où passé et futur s’effacent dans le tumulte des différences.
[Le] grand metteur en scène suisse met en musique nos solitudes et nos échecs avec mélancolie et humour absurde. Le Monde