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GRAND THÉÂTRE
TARIF A
2h15

Coproduction
Dès 14 ans

AUTOUR DU SPECTACLE

VEN. 16 JANV.
19H I Un avant-spectacle sera donné dans le hall par les élèves du Conservatoire à Rayonnement Départemental de Bourg-la-Reine / Sceaux.

VEN. 23 JANV.
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation
En partenariat avec la revue Esprit

SAM. 24 JANV.
13H | Atelier Théâtre animé par Stéphanie Marc et Yoann Lopez
Dès 16 ans | Durée : 3h | Sur réservation (12 € / personne)
16H30 | Visite tactile du décor
18H | Audiodescription
Services gratuits à destination des personnes malvoyantes et non-voyantes, sur réservation préalable, dans la limite des places disponibles

Texte de Bertolt Brecht
Mise en scène : Julie Duclos
Scénographie : Matthieu Sampeur
Lumières : Dominique Bruguière, assistée d’Émilie Fau
Vidéo : Quentin Vigier
Création sonore : Samuel Chabert
Costumes : Caroline Tavernier
Assistanat à la mise en scène : Antoine Hirel
Régie générale : Sébastien Mathé
Régie lumière (en alternance) : Emilie Fau et Kevin Lebon
Régie vidéo : Léo Diologent
Régie son (en alternance) : Samuel Chabert et Baptiste Tarlet
Régie plateau (en alternance) : Antoine Cahana, Tanguy Louesdon, Sébastien Mathé et David Thébaut

Avec : Rosa-Victoire Boutterin, Daniel Delabesse, Philippe Duclos, Pauline Huruguen, Yohan Lopez, Stephanie Marc, Mexianu Medenou, Barthélémy Meridjen, Etienne Toqué, Myrthe Vermeulen, et les enfants en alternance (distribution en cours)

Production : L’In-quarto
Coproduction : Théâtre National de Bretagne, Odéon-Théâtre de l’Europe, Comédie de Caen – CDN de Normandie, Comédie – CDN de Reims, Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National, La Comédie de St-Etienne – Centre Dramatique National, Théâtre Les Gémeaux, Scène Nationale – Sceaux, Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur, Théâtre de Cornouaille – SN de Quimper Avec le soutien du Ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France et de la SPEDIDAM
Administration, production, presse : AlterMachine / Camille Hakim Hashemi, Marine Mussillon, Léa Macé et Carole Willemot
Avec la participation des ateliers de construction du Théâtre du Nord – Centre Dramatique National Lille Tourcoing Hauts de France
La pièce est publiée à l’Arche dans la traduction française de Pierre Vesperini
Julie Duclos est artiste associée au Théâtre National de Bretagne et à la Comédie de Caen – CDN de Normandie. La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Ile-de-France.
Remerciements : Biño Sauitzvy, Sylvain Brient, Pierre Vesperini, Johann Chapoutot, Christèle Ortu, Guylène et Christian Hirel, Brice Maurin, Valéry Deffrennes, Coline Lequenne, Gaëlle Bridoux et toute l’équipe des ateliers de construction du Théâtre du Nord ainsi que les couturières du TNB Armelle Lucas et Isabelle Baudouin

THéâTRE
Julie Duclos

Grand-Peur et misère du IIIème Reich

Trois ans après Kliniken de Lars Norén, Julie Duclos revient aux Gémeaux avec une proposition brechtienne sur l’impact du fascisme sur nos corps et nos psychés.

Lors de l’écriture de Grand-Peur et Misère du IIIe Reich entre 1935 et 1938, Bertolt Brecht, en exil, recueille des coupures de presse et des témoignages, observant la montée du nazisme et ses effets insidieux sur le quotidien des citoyens : des parents angoissés par les propos de leurs enfants, un couple paralysé par la crainte d’arrestations, un juge aveugle à l’injustice d’un procès. Julie Duclos met en scène treize tableaux dans des décors modulaires, où les corps des acteurs, avec une grande fluidité, passent d’un rôle à l’autre. Elle illustre la peur omniprésente, transformant les relations intimes en un réseau de silences, de défiances et d’autocensure. Une œuvre magistrale et d’une grande pertinence ! 

Après la chute de ce Reich, Grand-peur et misère du IIIe Reich ne sera plus un acte d’accusation. Mais il sera peut-être encore un avertissement. Bertolt Brecht 

Cette troupe si cohérente rend la voix de Brecht terriblement contemporaine. De quoi aiguiser notre regard sur nos propres turpitudes tout en éprouvant un vrai plaisir de spectateur. (…) on voyage, dans un rythme tendu, d’une situation concrète, crue, vitale, à une autre. Quelques notes de piano inspirées par les romantiques allemands y sont le contrepoint désespéré de tous ces drames en réduction. D’une troublante actualité. Télérama