Après avoir dirigé le Théâtre national de Strasbourg pendant dix ans, Stanislas Nordey met à l’honneur la fête dans ce Feydeau en trois actes.
Deux décennies après avoir mis en scène La Puce à l’oreille, il fait de L’Hôtel du Libre-Échange un spectacle total, généreux et inventif, qui sublime la mécanique de la langue et fait surgir le rire. Entouré de sa fidèle équipe artistique – notons Emmanuel Clolus à la scénographie, Raoul Fernandez aux costumes et Loïc Touzé à la chorégraphie – il convoque les Pinglet et les Paillardin, deux couples assez peu en phase dans leurs vies intimes respectives. C’est dans un ancien hôtel de passe, également visité par un ami de la famille, ses quatre filles, un jeune homme vierge, une femme de chambre, et divers policiers, que la mécanique de l’adultère – délicieusement orchestrée – atteindra des sommets d’absurdie.
LA PRESSE EN PARLE
Cet Hôtel du Libre-Echange caracole avec une liberté folle dans l’univers du grand vaudevilliste français. Décapé de ses afféteries bourgeoises, il retrouve toute sa fraîcheur, sa folie, sa dimension fantastique et surréalisante. Le Monde
Stanislas Nordey pousse la cruauté jubilatoire de l’auteur à son paroxysme. Rarement aurons-nous vu notre triste condition ainsi malmenée, le désir aussi ridicule et le ridicule aussi avilissant, les convenances aussi bêtes et la bêtise autant partagée. (…) Une troupe nombreuse provoque des plaisirs de théâtre uniques et effervescents. Malgré la rigueur prêtée à la lecture de la partition, chacun et chacune donnent l’impression de se lâcher. Il faut avoir la sagesse d’en profiter. Sceneweb
Stanislas Nordey crée un Hôtel du libre-échange de Feydeau monté sur ressorts. Quiproquos en cascade… bienvenue en Absurdie, le pays de tous les possibles. L’Humanité
Le metteur en scène Stanislas Nordey adapte avec malice la pièce antibourgeoise de Feydeau. Libération
Revenant au vaudeville, Stanislas Nordey est impayable quand il s’agit de nous faire rire. Les Inrocks
Pointue et inventive, la mise en scène de L’Hôtel du Libre-Échange créée par Stanislas Nordey réenchante la drôlerie de la pièce de Georges Feydeau en réinventant son imaginaire. Les quiproquos s’enchaînent. Les portes claquent. Les répliques mordantes fusent… Pour faire naître l’irrationalité joyeuse d’un monde extravagant. La Terrasse
Une réussite où la folie du jeu et la précision de la mise en scène font bon ménage. Sceneweb
Stanislas Nordey revisite avec rigueur et un humour subtilement décalé la pièce de Georges Feydeau au Théâtre de l’Odéon. Dans un décor inventif, avec des interprètes virtuoses, il dompte la machine folle du dramaturge, mélange subversif de gaudriole et de mal « existentiel ». Les Echos
Plongez dans l’écriture au cordeau de Feydeau, porté par la direction marathonienne des acteurs et des actrices de la troupe de Nordey. […] Ciel ! C’est génial ! Cult News











